Lorsque j'ai emmenĂ© mon fils chez elle il y a quelques annĂ©es, elle nous a racontĂ© qu'il n'avait rien par rapport au patient qu'elle venait de voir (le patient en question avait un cancer de la rĂ©tine). Je lui ai dit de bien vĂ©rifier parce que je savais que quelque chose n'allait pas chez mon fils, qu'il ne voyait rien, que ses lunettes ne corrigeaient pas son problĂšme. Elle m'a presque insultĂ©e en me disant que je racontais n'importe quoi. Le lendemain, je m'envolais pour le CHU de Nantes pour confirmer une prescription de Marseille, mais d'un autre ophtalmo . Sa vision a Ă©tĂ© grandement amĂ©liorĂ©e de loin uniquement. Ce n'est que deux ans plus tard qu'on a efficacement rĂ©glĂ© son problĂšme de prĂšs, le jour oĂč on lui a prescrit des lunettes progressives loin de la France (au Canada anglophone). Le mĂ©decin en question a tellement Ă©tĂ© scandalisĂ© de la mauvaise prise en charge prĂ©cĂ©dente de mon fils. J'ai bien fait d'insister. Sa vie a changĂ©. J'ai un mauvais souvenir de cette mĂ©decin prĂȘte Ă vous Ă©craser de ses savoirs... Les parents, vous ĂȘtes les mieux placĂ©s pour savoir de quoi souffre votre enfant. Si une mĂ©decin de ce type vous dit qu'il n'a rien, allez consulter encore et encore, jusqu'Ă ce que vous ayez une rĂ©ponse. Cela fait aujourd'hui 13 ans exactement. Mon fils est aujourd'hui Ă l'universitĂ©.