Ma mĂšre ĂągĂ©e de 87 ans a Ă©tĂ© admise aux urgences le 28 aoĂ»t pour une fracture du fĂ©mur. Elle y est restĂ©e 28 heures et sans doute plus si je nâavais pas manifestĂ© mon mĂ©contentement. Elle nâa Ă©tĂ© opĂ©rĂ© que 48 h aprĂšs sa chute car elle nâĂ©tait pas en urgence vitale (alors pourquoi lâavoir laissĂ© sur un brancard aux urgences aussi longtemps ?!).
Depuis son opĂ©ration, il y a maintenant 7 jours, je nâai jamais pu rencontrer ou avoir au tĂ©lĂ©phone un mĂ©decin intervenant dans le service orthopĂ©die (2eme Ă©tage)
Jâai vu Ă deux reprises les infirmiĂšres lesquelles me renvoient systĂ©matiquement vers le mĂ©decin.
Le manque de personnel, les contraintes du service notamment en raison de la période estivale sont aisés à comprendre.
Mais lâabsence de communication, beaucoup moins.
Interrogée par ma mÚre plusieurs fois par jour, je ne peux lui fournir de précisions.
Ă lâhĂŽpital dâEaubonne, un patient doit ĂȘtre patient et sa famille inventive !
Ă lâhĂŽpital dâEaubonne, le patient abandonne son corps au corps mĂ©dical en silence et avec rĂ©signation !
LâhĂŽpital dâEaubonne est Ă fuir !